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Alimentation durable, bonus !

par | 1 décembre 2021 | Dossier

« Bien se nourrir et savoir cuisiner »

Ce dossier est fait pour :

Les pressés qui n’ont pas pris le temps de lire les articles précédents “Manger Durable”, y trouveront un résumé des recommandations pour une alimentation durable…

Ceux qui veulent aller plus loin et cheminer après les trois volets du dossier “Manger Durable”…

Quelques références :

RÉSUME DES RECOMMANDATIONS POUR UNE ALIMENTATION DURABLE
ÉCONOMIES D’ÉNERGIE
PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
PRÉVENTION SANTÉ

1- Réduire la consommation de viandes bovines en priorité
C’est la source de GES la plus importante dans notre alimentation. Nous, les français, sommes de gros consommateurs de viandes bovines, nous pouvons devenir plus pondérés sans conséquences sur notre santé et même peut être avec quelques améliorations (diminution des risques de cancer pour les plus gros mangeurs).

2- Respecter les saisons des fruits et légumes
C’est un moyen simple pour réduire le contenu énergétique de notre alimentation. La culture sous serres chauffées est un gâchis énergétique important (60% d’énergie pétrolière dans les fraises), excepté pour un seul pays au monde : l’Islande, grâce à sa géothermie !

3- Acheter le plus possible des produits locaux
C’est un bon moyen de réduire l’énergie due au transport. Dans les cas où le transport local n’est pas optimisé au mieux (petites quantités), c’est de toute façon le meilleur choix pour favoriser un tissu socio-économique local bénéfique à tous.

4- Acheter le plus possible en circuits courts
C’est favoriser un commerce équitable rapprochant consommateurs et producteurs, en redistribuant une juste rémunération au producteur, habituellement encaissée par la grande distribution. C’est aussi un moyen de favoriser la relation consommateur/producteur pour mieux comprendre les besoins de chacun.

5- Acheter le plus possible des produits bio
C’est ménager l’environnement et la santé de tous, du producteur au consommateur. On n’imagine pas toujours les conséquences lointaines de ce choix, mais consommer davantage bio, c’est favoriser, au bout de la chaîne, une eau du robinet moins polluée, par exemple !

6- Fuir au maximum les produits préparés par l’IAA*
Ces produits sont de compositions inconnues et source de déchets importants (production, emballages…). Souvent les plats industriels sont très éloignés de la tradition, en raison des nombreux additifs chimiques employés qui font perdre l’intérêt nutritionnel et les rendent plutôt nuisibles à notre santé

7- Réduire la consommation des produits laitiers
C’est la deuxième source importante d’émission de GES dans l’alimentation, filière également très liée à celle de la viande. Les techniques industrielles ont beaucoup dénaturé la composition alimentaire de l’animal et donc, au final, celle du lait. Une grande vigilance est souhaitable de la part du consommateur pour exiger des vaches nourries à l’herbe !

8- Favoriser le plus possible la cuisine “maison”
Cela permet de bien maîtriser la composition de son alimentation et d’influer positivement sur les producteurs locaux, l’environnement et la santé.

9- Éviter l’usage de robots ménagers sophistiqués
Ces matériels consomment de l’électricité et demandent de grandes quantités d’eau pour le nettoyage, diminuant sérieusement les avantages de praticité annoncés. De plus, ils ont des durées de vie limitées à quelques années et sont très mal recyclés. A l’usage les matériels traditionnels sont bien plus pratiques.

10- Réduire l’énergie nécessaire à la cuisson des aliments

    • Découper viandes et légumes en morceaux de tailles plus réduites
    • Technique permettant de réduire un peu les temps de cuisson, donc l’énergie consommée.
    • Couper le chauffage des fours électriques 10-15 mn avant le temps de recette conseillé. Astuce permettant de bénéficier de l’inertie des fours et de réduire la consommation électrique.
    • Utiliser la cuisson en cocotte-minute : cet ustensile permet de réduire le temps de cuisson par 3 par rapport à la cuisson en cocotte traditionnelle pour les bons vieux plats de nos grands-mères. Toutefois pour certaines préparations une certaine perte de qualité gustative peut être observée.

Bernard PETIT pour canopée

(IAA : Industrie AgroAlimentaire)

Article publié par “Canopée” le 01/12/2021

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