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Le Compte Carbone, parlons-en !

par | 17 novembre 2023 | Transition

« Solution pour réduire nos émissions de CO2 ? »

Afin de préserver la vie sur terre, chaque individu doit réduire son empreinte carbone à 1,5t en 2050.

L’empreinte carbone d’un individu est la quantité de Gaz à Effet de Serre qu’il émet par an en se logeant, en s’alimentant, en se déplaçant, en achetant et consommant des biens et des services.

Actuellement, en France, nous en sommes à 9 tonnes par an en moyenne par individu.

Les calculs relatifs à « l’empreinte carbone » doivent tenir  compte des émissions importées (produits fabriqués à l’étranger).

Comment réduire cette consommation ?

Les aspects théoriques du mécanisme présenté ici a été développé par Pierre Calame sous l’appellation de quota carbone individuel, en opposition aux quotas industriels appelés aussi “droits à polluer”. (source : Compte Carbone)

 

L’objectif (source : Compte Carbone) :

” Pour que le réchauffement climatique mondial ne dépasse pas 2°C et si possible 1.5°C, le Compte carbone répond aux constats scientifiques synthétisés par le GIEC et à l’«Accord de Paris » de 2015 où tous les pays du monde s’engagent à réduire les gaz à effet de serre (GES).”

 

Le mécanisme (source : Compte Carbone) :

” Le mécanisme proposé consiste à garantir la réduction des émissions de gaz à effet de serre (majoritairement carbone) en allouant à chaque français (voire européen et davantage) un quota individuel égalitaire échangeable et rétrécissant, générant une économie circulaire du bas-carbone. “

” Un tel mécanisme ambitieux n’est possible qu’à l’échelle d’une comptabilité nationale, il faut obtenir sa validation par un pays comme la France ou la Belgique, le Portugal, l’Espagne ou l’Italie, puis le coordonner entre les États Membres de l’Union européenne. Il faut créer une agence carbone dans chaque pays, une sorte de sécurité sociale du climat. “

La proposition :

Ce mécanisme consiste à définir pour chaque pays une quantité de « monnaie carbone », égale à l’empreinte climatique du pays. Cette monnaie est distribuée en parts égales à tous les habitants quelque soit le niveau social de chacun, tout en fixant une réduction annuelle de 6 ou 8 % de cette quantité (à fixer par pays en fonction de la quantité initiale). Démarrant pays par pays, le mécanisme peut devenir européen et mondial.

Pour la France, il s’agit d’attribuer un budget de 9000kg par personne en réduction de 6% par an, pour aboutir à 1500Kg par an en 2050.

Le suivi de la consommation est assuré par une agence nationale et c’est une carte (ex: carte bancaire, carte carbone) qui comptabilise les points de façon sécurisée.

Les entreprises possèdent un registre carbone à partir duquel les produits et services sont étiquetés en points carbone.

L’énergie « grise », relative à l’importation des produits et services, est également prise en compte.

 

Les effets :

Passer par les consommateurs pour faire pression sur les entreprises afin qu’elles décarbonent leurs produits et services.

Équilibrer les efforts de chacun sachant que, si la moyenne est à 9t, les plus riches sont à 25t et les moins riches à 5t.

Relocaliser l’économie.

Mettre un coup d’arrêt à la surconsommation.

 

Les particularités :

En cas de dépassement du quota, est créé un compte d’étalement de la dette, limitée à 30% du quota annuel.

En cas de non consommation de ses points carbone, un citoyen peut « vendre » ses excédents à des gros consommateurs dans l’impossibilité d’atteindre leurs objectifs, selon un prix fluctuant avec l’offre.

Quelques liens Compte carbone :

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Article publié par “Canopée” le 18/11/2023

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