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Comprendre les COP – Chapitre 3 : Utilité

par | 25 janvier 2024 | Dossier

« A quoi servent les COP ? »

Les concentrations de GES dans l’atmosphère ont-elles diminué depuis l’existence des COP ?

Quel record détient la COP28 de Dubaï ?

Quelle banque en France a pris des mesures pour contribuer à la réduction des GES ?

Réponse dans cet article qui compose l’ensemble des informations recueillies par un membre de l’association, pour en savoir plus sur le sujet !

Cet article a été élaboré à partir de sources citées en fin de document (*).

L’évènement des COP se répète chaque année.

Fortement médiatisées et réunissant souvent entre 20 et 30 000 personnes, ces rencontres internationales qui s’étendent sur deux semaines sont l’occasion pour les États de faire le point sur leur action en faveur du climat et de discuter de ce qui devrait être fait pour éviter un dérèglement majeur du système climatique.

Pourtant, les COP n’ont pas si bonne presse. Leur utilité est souvent questionnée, non sans raison d’ailleurs.

Voilà maintenant 28 ans que les COP se succèdent. Or durant cette période, les concentrations de GES dans l’atmosphère n’ont cessé d’augmenter.

Les experts préviennent désormais les citoyens qu’une COP « ne sauvera pas le sort de la planète ». Alors, à quoi ces COP peuvent-elles bien servir ?

Experts, lobbys, …

Le Groupement d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a noté, au fur et à mesure de ses rapports, une amélioration de la trajectoire de l’humanité à l’horizon 2100.

Dans les années 2010, les promesses de réduction des émissions de CO2, emmenaient le monde vers une température de +4 °C par rapport à la fin du XIXe siècle. Aujourd’hui, les experts misent sur un réchauffement global de +3 °C.

« Les COP n’ont donc pas été complètement inutiles. Les émissions augmentent moins vite que s’il n’y avait pas eu de mesures », positive Jean Jouzel, climatologue et ancien coauteur du GIEC.

« 1 °C de gagné c’est énorme ». Comme le martèle Valérie Masson-Delmotte, climatologue, chaque dixième de degré compte.

Au vu des lobbys, on peut en douter. La COP28 de Dubaï détient le record du nombre de lobbyistes des énergies fossiles. On en a dénombré « au moins » 2 456, près de quatre fois plus qu’à la COP27. « Cette augmentation coïncide avec une conférence des parties où les combustibles fossiles et leur élimination progressive sont au centre des débats », analyse la coalition.

 

Un exemple concret qui montre l’utilité des COP : La banque française Crédit Agricole s’est engagée, jeudi 14 décembre 2023, à ne plus financer de nouveaux projets d’extraction d’énergies fossiles et à réduire de 75% le CO2 émis par les projets financés sur le pétrole et le gaz d’ici à 2030. C’est la première banque à réagir, après l’accord conclu entre près de 200 pays à la COP28, à Dubaï, sur “une transition hors des énergies fossiles“.

(*) Références de l’article :

Article publié par “Canopée” le 25/01/2024

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